Faites-vous partie des gens qui n’osent pas dire « Je… moi je… » ?
Il y a une culpabilité à parler en Je…
Il y a une culpabilité à s’occuper de soi.
Pourtant, à force d’étouffer vos envies, vos plaisirs, vos désirs, vous vous retrouvez exsangue, sans force, sans vie.
Sortez de la culpabilité, comprenez que si vous n’allez pas bien, personne n’ira bien !
Dans les consignes de sécurité qui sont données avant le décollage, l’hôtesse explique qu’en cas de dépressurisation le masque à oxygène tombera devant vous et qu’il faudra le poser sur votre visage et non pas sur le visage de la personne qui est à côté de vous ! Même si c’est un enfant ou une personne âgée !
Comment pourriez-vous aider qui que ce soit si vous êtes inconscient !
Cette métaphore s’applique à votre vie.
« Vous ne pouvez pas aider les pauvres en étant l’un d’eux. »
Abraham Lincoln
Cette citation ne s’applique pas seulement au domaine de l’argent mais à tous les domaines de votre vie
Au nom de la morale que vous avez apprise, vous faites des sacrifices, vous oubliez vos intérêts personnels, vous jouez à la personne parfaite.
Vous devenez gris de « Non-vie » !
Ayant une bonne intuition, j’ai longtemps pensé que j’étais capable de savoir ce qui était bon pour l’autre.
En vérifiant la pensée de l’autre par la reformulation, je me suis rendue compte que bien des fois mon interprétation était erronée.
Comment vérifier ce que vous comprenez ?
Essayez des formulations telles que :
- Est-ce que, ce que tu es en train de me dire c’est que… ?
- Si j’ai bien compris ce que tu es en train de me dire, c’est que… ?
Vous serez souvent surpris que l’autre corrige votre compréhension.
Prenez le temps d’écouter, ne vous hâtez pas de répondre.
Vous irez plus loin dans cette technique en vous intéressant à la CNV, communication non violente.
Pourtant en prenant en charge la réalisation des désirs de l’autre, vous lui dites implicitement : « pousse toi de là, je sais mieux faire que toi ! »
Autorisez l’autre à être un autre que vous justement !