Frank Farelly, psychothérapeute américain, est mort en 2013. Il a développé une thérapie dite provocative. Après avoir travaillé avec Carl Rogers, il a tiré comme conclusion que si un patient ne change pas ce n’est pas qu’il est en résistance mais que le thérapeute doit changer de façon de travailler.
Frank Farelli et la thérapie provocative
Frank Farrelly, psychothérapeute américain, mort en 2013
Quelles sont les caractéristiques de la thérapie provocative ?
La thérapie provocative est basée sur l’exagération des traits de personnalité d’un patient.
Le thérapeute est dans un face à face avec le patient. Apres le recueil d’informations du patient, il y a un échange verbal provocateur, dans l’humour et la dérision qui met en scène les différentes parties de personnalités liées à la problématique exposée… C’est comme une pièce de théâtre qui met en scène ce que le patient cache.
A qui s’adresse la thérapie provocative ?
Majoritairement aux patients résistants.
Les meilleures indications pour savoir à qui peut profiter la thérapie proactive, sont les patients bloqués dans des répétitions de comportements. La thérapie provocative à plus de chance de fonctionner avec ce genre de patient.
« J’ai rencontré Frank Farrelli en séminaire et j’ai assisté et vécu en direct à plusieurs cas de patients. Je me souviens d’une femme qui est montée sur scène pour traiter sa violence sur ses enfants. Frank Farrelli était jovial, bienveillant, et dans une totale concentration avec son patient. Il commençait chaque intervention en rappelant sa demande d’absolu silence pendant la durée de la démonstration.
Il a incarné tous les personnages de cette mère : la partie bonne mère, celle qui voulait se débarrasser des enfants, celle qui était la marâtre ou la sainte… c’était un incroyable One man show ! J’étais admirative comme envoûtée, du talent de Frank, à incarner toutes ces parties de personnalités représentées ! Il y avait un côté « pas politiquement correct » dans son intervention, et dans ces temps policés, c’était très déstabilisants.
Nous étions tous concernés dans la salle par les cas traités. Les patients étaient transformés en très peu de séances. »